La
décision de nomination de M.Nasrawin à un poste établi le 9 juin
1999 (annexe 1) n’était infirmée par aucune mesure suspensive, après le départ du Directeur général Mayor, à la fin de ses
deux mandats pour les raisons suivantes :
A
) Le Directeur général Matsuura :
Dans
sa note DG/note/99/5/KH du 26 novembre 1999, le Directeur général
Matsuura avait écrit : « J’ai décidé de
suspendre temporairement l’application des
décisions les plus récentes, c’est à dire celles prises à
compter du 1er octobre 1999 ».
B
) L’Equipe spéciale :
L’Equipe
spéciale, qu’avait instaurée,le Directeur général M.Matsuura à
son arrivée à l’UNESCO, avait affirmé clairement dans son
bulletin du 15 décembre 1999 :
« L’Equipe
spéciale a demandé à PER (Service du Personnel ) et à BB (
Bureau du Budget ) que les nominations , promotions et
reclassifications décidées avant
le 1er octobre 1999 soient effectuées sans
délai ».
C
) Le Conseil d’Appel de l’UNESCO :
Le
Conseil d’Appel de l’UNESCO,dans son avis du 4 décembre 2000, au
paragraphe 79, a confirmé aussi que la décision de nomination de
M.Nasrawin à un poste établi le 9 juin 1999 n’était infirmée
par aucune mesure suspensive, après le départ du Directeur général
Mayor. Il a révélé cette vérité :
« The
décision of 9 june 1999 was not a décision subject to review by the
Task,a decision taken much prior to 1 october 1999 and outside the
scope of the review proposed by the Director general .The decision is
fully justfied on merit and doesn’t have a trace of any excessor
improper practice ».
C)
Le Président du Syndicat du Personnel de l’UNESCO:
Le
Président du Syndicat du Personnel de l’UNESCO a confirmé aussi
dans son attestation du 25 juin 2002 ( annexe 49 bis ) que la
décision de nomination de M.Nasrawin à un poste établi le 9 juin
1999, n’était infirmée par aucune mesure suspensive,avec
l’arrivée du Directeur général actuel M.Matsuura en ces
termes :
« Le
Bureau du Personnel de l’UNESCO et le Bureau du Budget ont reçu
instruction du Directeur général ( actuel M.Matsurra
) d’effectuer sans délai les nominations ,promotions et
reclassifications décidées avant le 1er
octobre 1999( Voir bulletin d’informations N0.1 du 15 décembre
1999 de l’Equipe spéciale ). Cette instruction s’appliquait
à l’évidence à la nomination de M.Adnan Nasrawin au poste
OPI-091 , décidée par le Directeur général par son mémorandum du
9 juin 1999 et confirmée par la Demande en vue d’un mouvement du
personnel ( formulaire 169), signé par le Directeur OPI le 2 août
1999 ».
D
) La nouvelle jurisprudence du Tribunal administratif de l’OIT
confirme que la nomination du 9 juin 1999 ne sera pas infirmée par
une résolution de la Conférence générale de l’UNESCO :
La
nouvelle jurisprudence du Tribunal administratif de l’OIT dans son
jugement N0.2473 ( Affaire de Padirac ) au considérant 8 est très
claire et qui confirme :
« Le
Directeur général ne pouvait se fonder sur une résolution de la
Conférence générale, qui n’avait compétence en la matière,
pour suspendre une décision devenue définitive ».
Ainsi
la décision de nomination de M.Nasrawin prise par le Directeur
général Mayor le 9 juin 1999 ( annexe 1 ) ne peut être infirmée
par une résolution prise par la Conférence générale de
l’UNESCO,qui n’avait pas compétence en la matière, surtout que
le Directeur général actuel Matsuura a déclaré clairement que les
décisions de nominations prise avant le 1er octobre 1999 ne seront
pas infirmées ( Voir paragraphe A ci-dessus )
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