Chronologie de l'affaire Nasrawin avec 11 memos


La chronologie de l'affaire Nasrawin avec l'UNESCO:

Les 11 mémos du dossier Nasrawin, établis par le Directeur général Mayor,révèlent que son mémorandum du 9 juin 1999 (annexe 1 ) était assorti des promesses orales et écrites officielles de l'UNESCO et constituait bien au regard du droit administratif international,une décision officielle de nomination à un poste établi,dans le respect du Statut du Personnel et des formes de procédure .



1 ) L’affaire Nasrawin est liée d’une manière inséparable aux huit résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU et à leur mandat des missions de la culture de la paix, confié à l’UNESCO depuis 1996,qui se perpétue jusqu'au mois de décembre 2010.


Le Directeur général Mayor a révélé dans son mémorandum ,qu'il a établi en date du 9 juin 1999 ( annexe 1 ) ,que c'était lui,en sa qualité de Directeur général en exercice de l'UNESCO,investi du mandat onusien de la culture de la paix,qui a fait appel en 1997 à la collaboration de M.Nasrawin pour travailler dans le cadre de ce mandat onusien .,en lui faisant des promesses effectives et sûres que son poste se prolongera jusqu'au mois de décembre 2010 et j'avais le droit de lui faire telles promesses .

M.Mayor auteur de la nomination de M.Nasrawin à l'UNESCO avait bien écrit dans son mémoire de vérité du 10 janvier 2008, au paragraphe 7  ( Voir P.J.N0.I ):

«  J’ai fait appel en 1997 à la collaboration de M.Nasrawin pour travailler dans le cadre de ce mandat des missions de la culture de la paix, qui se plonge jusqu’en 2010,avec mes promesses fermes qu'il aura un poste jusqu’en 2010 ».








2 ) En 1997 , le Directeur général Mayor a nommé M.Nasrawin à un poste de consultant, au service du mandat des missions de la culture de la paix de l’ONU et de l’UNESCO :

Le Directeur général Mayor révèle dans son mémoire de vérité qu’il avait nommé Monsieur Nasrawin, âgé en 1997 de 47 ans , à un poste de consultant, au service du mandat onusien des missions de la Culture de la Paix avec promesses sûres et effectives, de le nommer plus tard à un poste établi, qui se perpétue jusqu’en 2010, dans le cadre du délai fixé par les résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU, pour le dudit mandat de la Culture de la paix, et dans le respect du principe de la continuité de la fonction publique internationale.


3 ) En 1998, M.Nasrawin a été nommé à un poste temporaire et membre du Personnel de l’UNESCO :

En 1998, le Directeur général Mayor a nommé M.Nasrawin à un poste temporaire, membre du Personnel de l’UNESCO, au service du mandat des missions de la culture de la paix .

(Voir le mémoire de vérité du Directeur général Mayor du 10 janvier 2008, au paragraphe 10 avec les annexes correspondantes citées ) .

Voir aussi annexes 1 ter , 2 bis et 6 bis


4 ) Il est établi que le travail de M.Nasrawin était dès son entrée à l’UNESCO en 1997, dans le cadre du mandat de missions de la culture de la paix de l’ONU et destiné à se prolonger dans ce cadre jusqu’au mois de décembre 2010 au moins :

Il est établi que toutes les tâches et missions qu’a accomplies M.Nasrawin, dès son entrée à l’UNESCO en 1997, étaient dans le domaine du mandat et missions de la Culture de la Paix.

Voir le mémoire de vérité du Directeur général Mayor du 10 janvier 2010 aux paragraphes 10 et 11 Voir aussi annexes 1 ter , 2 bis et 6 bis


M.Nasrawin a accompli ces tâches en étroite collaboration avec le Directeur des programmes de la Culture de la Paix ( CPP ) et le secteur de l’OPI.

( Voir annexe  10 ter)


Le travail de M.Nasrawin a été reconnu comme document officiel de l’UNESCO pour les programmes de la Culture de la Paix.

( Voir annexe 10 bis)



4 bis ) M.Nasrawin a donné  durant les deux années 1997 et 1998 entière satisfaction dans son travail au service du mandat de la culture de la paix de l’ONU et de l’UNESCO :

M.Nasrawin avait donné entière satisfaction, dans l’accomplissement de son travail au service du mandat et missions de la Culture de la Paix de l’ONU et de l’UNESCO.

Ses mérites professionnels étaient reconnus par la précédente administration de M.Mayor, par l’actuelle administration de M.Matsuura et par le Conseil d’Appel de l’UNESCO

( Voir annexes 30, 30 bis et 30 ter )


5 ) Par son mémorandum du 27 octobre 1998 ( Voir annexe 3 – premier paragraphe ),le Directeur général Mayor a décide ,dans le respect du Statut du Personnel de l’UNESCO, de transformer le poste temporaire de M.Nasrawin à un poste établi, à partir du 1er juillet 1999,sans passer par les procédures normales de recrutement :

Comme M.Nasrawin a donné entière satisfaction dans son travail à un poste temporaire, membre du Personnel en 1998, le Directeur général Mayor a décidé par son mémorandum du 27/10/1998 (Annexe 3 – Premier paragraphe) , de transformer le poste temporaire qu’occupait M.Nasrawin depuis le 1er. Janvier 1998 en un poste établi à partir du 1er juillet 1999 (Annexe 1 ) .

Cette décision était dans le cadre de la disposition 104.8 (b ) du Statut du personnel de l’UNESCO, qui était en vigueur et qui stipulait clairement  : 

« Un engagement à titre temporaire peut à la discrétion du Directeur général, être prolongé ou transformé en un engagement de durée définie ( Poste établi) » .



Le mémorandum du Directeur général Mayor du 27 octobre 1998, donne à M.Nasrawin le droit au nom de la disposition 104.8 ( b ) du Statut du personnel qui était en vigueur, le droit d’exiger la transformation de son poste temporaire,qu'il occupait depuis le mois de janvier en 1998, en un poste établi  à partir du 9 juin 1999, sans passer par les procédures normales de recrutement et sans afficher le poste.


5 bis ) La DIR/OPI, Mme .Gosselin n’a fait aucune objection à la nomination de M.Nasrawin à un poste établi :

Il est à noter que la DIR/OPI, Mme . Hélène Gosselin, l’une de destinataires du mémorandum du Directeur général Mayor du 27 octobre 1998( Voir N0.5 ci-dessus) n’a fait aucune objection contre sa décision de transformer le poste temporaire de M.Nasrawin en un poste établi.



6 ) Dans son mémo du 7 décembre 1998, la directrice du Personnel de l’UNESCO,( DIR/PER), Mme.Hirosé,a donné son accord à la demande du Directeur général Mayor, de transformer le poste temporaire de M.Nasrawin en un poste établi à partir du 1er juillet 1999:

Dans son mémo du 7/12/1998 ( Annexe 3 ),la directrice du Personnel de l’UNESCO, ( DIR/PER ),Mme.Hirosé, en citant expressément M. NASRAWIN, par son propre nom, elle a donné son accord à la décision du Directeur général Mayor du 27 octobre 1998 de transformer le poste temporaire qu’occupait M.Nasrawin depuis le mois de janvier 1998 à un poste établi à partir du 1er juillet 1999. ( Voir N0.5 ci-dessus )

La seule condition émise par la directrice du Personnel dans son mémo du 7 décembre 1998 était : « si l’activité de M.Nasrawin est jugée satisfaisante ».


6 bis ) Les notes professionnelles de M.Nasrawin en date du 30 mai 1999 ( Annexe 4), sont très satisfaisantes. La seule condition émise par la DIR/PER est remplie :

Les notes professionnelles de M.Nasrawin en date du 30 mai 1999 (Annexe 4), qui ont porté sur son travail au service des programmes de la Culture de la Paix , en 1997 et 1998 , ont mis en évidence une activité très satisfaisante ( Niveau B ).
Avec ces notes professionnelles, la seule condition posée par la DIR/PER, dans son mémo du 7 décembre 1998 pour la nomination de M.Nasrawin, à partir du 1er juillet 1999, à un poste établi, se trouvait remplie . ( Voir N0.6 ci-dessus )



Suite à ce qui précède ,après ses notes professionnelles très satisfaisantes, du 30 mai 1999, M.Nasrawin avait le droit de demander de mettre en œuvre la décision du Directeur général Mayor du 27 octobre 1998, de transformer son poste temporaire en un poste établi, à partir du 1er juillet 1999, sans passer par les procédures normales de recrutement et sans afficher son poste.

M.Nasrawin s’appuie en cela sur la disposition 104.8 ( b ) du Statut du Personnel de l’UNESCO, qui était en vigueur. ( Voir N0.5 ci-dessus )



7 ) Dans le contenu de ses notes professionnelles du 30 mai 1999 ( (Annexe 4 ),l’UNESCO a notifié officiellement et par écrit à M.Nasrawin ses assurances officielles de prolonger sa collaboration avec elle :


Dans le contenu de ses notes professionnelles du 30 mai 1999 ( annexe 4) qui a été communiqué à M.Nasrawin officiellement ,comme destinataire , le directeur du Cabinet du Directeur général (DIR/CAB ) lui a notifié à officiellement et par écrit l’assurance officielle que « La prolongation de sa collaboration avec l’Organisation est recommandée ».(Voir annexe 4 p.4)


Dans la fonction publique internationale, les subordonnés du Directeur général recommandent la prolongation de la collaboration d’un fonctionnaire, au vu de ses notes professionnelles.


Il revient exclusivement au Directeur général , « qui est l’autorité investie du pouvoir de nomination », de prendre la décision pour décider la prolongation de la collaboration ou pas et il décide lui-même la durée de cette prolongation.





7 bis ) Le Directeur général en exercice, M.Mayor, qui a donné « son accord total » avec les assurances de son directeur de cabinet (DIR/CAB ), les a concrétisées, 9 jours plus tard, en décidant de prolonger la collaboration de M.Nasrawin avec l’UNESCO, en le nommant à un poste établi,par son mémorandum du 9 juin 1999 (annexe 1 ) :

Le Directeur général en exercice, M.Mayor a donné son accord officiel à la recommandation du DIR/CAB, ( Voir No.7 ), en écrivant, lui-même dans le contenu des notes professionnelles de M.Nasrawin du 30 mai 1999 ce qui suit : «  Je suis tout à fait d’accord avec DIR/CAB.  Il est (M.Nasrawin) très dévoué et a très bien identifié et développé les essences de l’UNESCO ». (Voir annexe 4 p.5)


Il est à noter que le Directeur général Mayor avait insisté dans le contenu des notes professionnelles sur la compétence et le dévouement de M.Nasrawin au service des programmes essentiels de la culture de la paix de l’Organisation(« les essences de l’UNESCO ».),qui se perpétue jusqu’au mois de décembre 2010.

Cela constitue une preuve supplémentaire, qu’il l’avait nommé dans le cadre de ce dudit mandat onusien avec ses promesses qu’il aura un poste établi jusqu’au mois de décembre 2010


8 ) Après le contenu de ses notes professionnelles, qui lui a été notifié officiellement comme destinataire avec ce qu’il contenait comme assurance de l’UNESCO et l’accord du Directeur général en exercice de prolonger sa collaboration avec l’Organisatioin,M.Nasrawin avait le droit d’obliger l’UNESCO à mettre en œuvre ces assurances et de prolonger sa collaboration avec elle :

Pour revendiquer ce droit acquis M.Nasrawin,comme bénéficiaire des assurances écrites de l’UNESCO ( Voir N0s 7 et 7 bis ci-dessus ), s’appuie sur la jurisprudence du Tribunal administratif de l’OIT dans son jugement N0.782 ( (Affaire Geiser ) au considérant 1 qui affirme clairement :

« En vertu du principe de la bonne foi,le bénéficiaire d’une promesse a le droit d’en exiger le respect . Ainsi un fonctionnaire international peut obliger l’Organisation dont il est l’agent à exécuter les promesses qu’elle lui a faites ».


Le Jugement N0.782 ,considérant 1 ajoute :  « En revanche peu importe que la promesse prenne telle ou telle forme qu’elle soit écrite ou verbale ,expresse ou implicite. L’auteur d’une promesse effective est contraint de tenir parole, même s’il s’est exprimé de vive voix ou si l’assurance qu’il a émise résulte simplement de sa manière d’agir ou des circonstances. ».


9 ) Après le contenu de ses notes professionnelles M.Nasrawin devait bénéficier aussi du jugement du Tribunal N0.2112 qui affirme au considérant 7 que :

 «  Une Organisation peut même en l’absence de décision être liée par une promesse ou des assurances données au fonctionnaire ».


10 ) Le Directeur général en exercice, M.Mayor, a mis en exécution les promesses écrites faites à M.Nasrawin, ( Voir N0s.5 à 9 ci-dessus ),en décidant de le nommer par son mémorandum du 9 juin 1999 ( annexe 1) à un poste établi :


Neuf jours après les notes professionnelles, M.Mayor, en sa qualité de Directeur général en exercice et l’autorité investie du pouvoir de nomination, a mis en application les assurances qui ont été faites et notifiées, par écrit à M.Nasrawin dans le contenu de ses notes professionnelles, « de prolonger sa collaboration avec l’UNESCO »( Voir au paragraphe 7 ),en décidant que cette prolongation promise soit concrétisée, par son mémorandum du 9 juin 1999 ( annexe 1 ),nommant M.Nasrawin à un poste établi de deux ans, qu’il a le droit de revendiquer jusqu’au mois de décembre 2010.



10 bis ) Le mémorandum du Directeur général Mayor du 9 juin 1999 décisif:

Ce qui précède dans les paragraphes 1 à 10 , notamment 5 à 10 cités ci-dessus, révèle, comme fait essentiel et déterminant que le mémorandum clé du dossier du 9 juin 1999 ( annexe 1 ) , était assorti des assurances officielles orales et écrites de l’UNESCO, notifiées à M.Nasrawin, dans le contenu de ses notes professionnelles. Ce mémorandum constitue par conséquent au regard du droit administratif international une décision officielle, souveraine et irrévocable de nomination à un poste établi.



11 ) La décision du 9 juin 1999 n'était pas infirmée:

La décision nommant M.Nasrawin à un poste établi par le mémorandum du Directeur général Mayor du 9 juin 1999 ( annexe 1 ) n'était infirmée par aucune mesure suspensive après son départ à l'issue de ses deux mandats.

( Voir chapitre V ci-dessous )


12 ) Le Directeur général Mayor, auteur du mémorandum du 9 juin 1999,confirme que son mémorandum constitue une décision officielle de nomination à un poste établi et qu’il l’a notifié comme telle à M.Nasrawin .

Le Directeur général Mayor assure dans son mémoire de vérité du 10 janvier 2008, que son mémorandum du 9 juin 1999 constitue une décision officielle de nomination à un poste établi .Il confirme aussi qu’il l’ a notifié à M.Nasrawin, lui confirmant qu’il était la concrétisation des promesses qui lui ont été faites par lui-même et par ses collaborateurs.

Il dit à ce propos dans son mémoire de vérité du 10 janvier 2008, aux paragraphes 10 à 16  :

« Après avoir été consultant en 1997 pour les programmes Culture de la Paix , j’ai nommé M.Nasrawin en 1998 à un poste temporaire , membre du Personnel de l’UNESCO , dans le cadre de ces programmes , en lui renouvelant mes promesses effectives et sûres qui n’étaient assorties d’aucune réserve, de le nommer plus tard à un poste établi , dans le cadre des missions de la Culture de la paix qui se prolongeront jusqu’en 2010 ».


Le Directeur général Mayor a ajouté :

« Comme les mérites professionnels de M.Nasrawin au service des missions de la culture de la paix , durant les deux années 1997 et 1998, ont été reconnus très satisfaisants , dans ses notes professionnels du 30/5/1999, et pour mettre en application mes promesses que je lui ai faites depuis que « j’ai fait appel à sa collaboration en 1997 » ( Voir annexe 1 ) j’ai décidé par mon mémo du 9/6/1999 ( Annexe 1) de le nommer à un poste établi , pour qu’il puisse continuer le travail très apprécié qu’il a déjà commencé à faire depuis 1997 au service de la Culture de la Paix ».





Le Directeur général a affirmé clairement dans son mémoire de vérité :

«  Les dix autres mémos du dossier Nasrawin , établis par moi-même comme Directeur général en exercice ou par mes subordonnés, entre 1997 et 1999, confirment que mon mémo du 9/6/1999 était assorti des promesses et constitue une décision officielle , souveraine et irrévocable de nomination de M.Nasrawin à un poste établi , qui n’était infirmée par aucune mesure suspensive, après mon départ et qui est à prolonger jusqu’en 2010, dans le cadre des missions de la Culture de la Paix, confiées à l’UNESCO par les différentes résolutions internationales ».


Le Directeur général Mayor avec toute la valeur juridique de son mémoire de vérité confirme  :

«  J’ai notifié à M.Nasrawin mon mémorandum du 9/6/1999 , comme concrétisation de ces promesses, confirmant sa nomination à un poste établi ».

(Voir le mémoire de vérité du Directeur général Mayor du 10 janvier 2008,( P.J.N0.I aux paragraphes 10 à 16 )


12 bis ) L’administration du précédent Directeur général Matsuura a reconnu que la décision du 9 juin 1999 a été communiquée à M.Nasrawin:

L’administration du précédent Directeur général Matsuura a reconnu officiellement devant le Tribunal que la décision du Directeur général Mayor du 9 juin 1999 a été communiquée à M.Nasrawin.

Dans sa réponse, en date du 10 mai 2001, à la requête de M.Nasrawin devant le Tribunal administratif international de l’OIT, à la page  10 au paragraphe 26 l’administration du précédent Directeur général Matsuura a affirmé :

« L’intéressé ( M.Nasrawin ) avait reçu une copie  du mémorandum du Directeur général Mayor du 9 juin 1999».

Le fait d' avoir communiqué à M.Nasrawin la décision du 9 juin 1999 lui donnait manifestement l’espoir d’un engagement ferme de la part de l’Organisation de le nommer à un poste établi, comme l’affirme le texte même de ce mémorandum. ( Voir le Jugement N0.956,au considérant 5 à contrario. Voir aussi le jugement N0.1500 au considérant 13 )

12 ter ) Le texte du mémorandum du 9 juin 1999 (annexe 1 ) :

Le texte du mémorandum du Directeur général Mayor du 9 juin 1999 ( annexe 1 ) dit clairement :

« Le Directeur général a décidé de créer à l’OPI un poste du niveau P 4 à partir du 1er juillet 1999 ( tel que recommandé dans le mémo PER/ADM.2./98/744 du 7 décembre 1998) et d’y nommer M.Nasrawin avec effet à la même date, au titre d’un engagement de durée définie de deux ans ».

Les 5 autres mémos essentiels et déterminants du dossier Nasrawin,qui ont suivi le mémorandum décisif du Directeur général Mayor du 9 juin 1999 et qui confirment que ce mémorandum constitue une décision officielle de nomination à un poste établi.


13) Le mémo de la DIR/OPI, Mme. Gosselin du 21/6/1999 ( Voir Annexe 8 ) :

La DIR/OPI (Mme Helène Gosselin) confirme dans son mémo du 21/06/99 (Annexe 8), en nommant M.Nasrawin par son propre nom que le mémorandum du Directeur général Mayor du 9/6/ 1999 ( Annexe 1 ) constitue une décision le nommant à un poste établi où elle dit:

« Comme vous le savez, le Directeur général a décidé de créer un poste de grade P4 à l'OPI et d'y nommer M.Nasrawin à partir du 1er juillet 1999 ».

Ce mémo de la DIR/OPI confirme aussi que le poste de M.Nasrawin passera comme tous les autres postes des autres fonctionnaires sur le budget du Biennium 2000/2001.

Ce mémo a été expressément notifié par la DIR/OPI, Mme.Gosselin, à M.Nasrawin pour lui signifier son accord avec le mémorandum décisif du Directeur général Mayor du 9/6/1999, concernant sa nomination à un poste établi.


La directrice de OPI de l'époque ,Mme.Gosselin a dissimulé d’une manière illégale, inacceptable et frauduleuse son mémo après le départ du Directeur général Mayor à la fin de ses deux mandats.

( Voir au chapitre XVII( B ) aux N0s.126 à 130 ci-dessous )


14 ) Le Formulaire 169 du 2/8/1999 (annexe 9), mouvement du Personnel de la DIR/OPI :

Le Formulaire 169, mouvement du Personnel a été signé par la DIR/OPI, Mme.Gosselin et confirme la décision du Directeur général Mayor de nommer M.Nasrawin à un poste établi par son mémorandum du 9 juin 1999  

Ce mémo du mouvement du Personnel indique clairement que le poste de M.Nasrawin était décidé dans le budget du personnel ,puisqu’il indique le code budgétaire de ce post qui est :20-24600-OPI.
Ce mémo indique que M.Nasrawin est membre du Personnel dans le tableau des effectifs de l’UNESCO sous le N0. 10603015




15 ) Par son mémorandum du 12 octobre 1999 (Annexe 5), le Directeur général Mayor décide de transférer M.Nasrawin,avec son poste établi au Département de la paix, la tolérance et des droits de l’homme :

Ce mémorandum du Directeur général Mayor du 12 octobre 1999 (Annexe 5 ) a été notifié officiellement à M.Nasrawin, comme destinataire .


Le Directeur général Mayor,auteur du mémorandum de transfert du 12 octobre 1999 dit dans son mémoire de vérité du 10 janvier 2008, ( aux paragraphes 14 à 16 ), à propos de cette décision :

« J’ai décidé par mon mémorandum du 12/10/1999 ( Annexe 5 ),qui lui a été notifiée officiellement comme destinataire le transfert de M.Nasrawin avec son poste établi au Département de la Paix »,



Le Directeur général Mayor d’ajouter :

« Ma décision de transférer M.Nasrawin au Département de la Paix ,qui était appelé à assurer la mise en application des missions confiées à l’UNESCO par les résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU jusqu’en 2010, constitue la concrétisation des promesses que je lui ai faites depuis 1997, d’avoir un poste établi jusqu’en 2010 dans le cadre de ces missions. Je confirme aujourd’hui solennellement ces promesses ».

Le Directeur général Mayor affirme clairement dans son mémoire de vérité au paragraphe 15 :

« Ma décision de transférer M.Nasrawin au Département de la Paix était prévue depuis longtemps , puisqu’il a toujours travaillé depuis son entrée à l’UNESCO, dans ce cadre ».


16 ) Le transfert de M.Nasrawin n’était infirmé par aucune mesure suspensive après le départ du Directeur général Mayor à la fin de ses deux mandats .

(Voir au chapitre  V )




17) Les termes utilisés par le Directeur général Mayor dans son mémorandum du 12/10/1999 (Annexe 5),notifié officiellement à M.Nasrawin, confirment que son transfert au Département de la Paix était dans le cadre d’un poste établi et pour un travail de longue haleine qui se prolonge jusqu’en 2010 :


A ) Le mémorandum du Directeur général Mayor du 12/10/1999 ( Annexe 5) notifié officiellement à M.Nasrawin,comme destinataire ainsi qu’à cinq autres services concernés dit :
« Le Directeur généra a décidé de transférer M.Adnan Nasrawin avec son poste de l’OPI au Secteur des sciences sociales et humaines pour renforcer le Département de la paix ,des droits d l’Homme, de la démocratie et de la tolérance »


B ) Le Directeur général Mayor dit clairement dans son mémorandum du 12/10/1999 , que la motivation de sa décision de transférer M.Nasrawin au Département de la Paix était « pour renforcer le Département de la paix ,des droits d l’Homme,de la démocratie et de la tolérance ».


Cela montre que ce transfert est de longue durée ,qui va jusqu’ en 2010 , comme cela a été promis à M.Nasrawin par le Directeur général Mayor , depuis son entrée à l’UNESCO «  à son appel en 1997 » dans le cadre du mandat des missions de la Culture de la Paix .



C ) Quand le Directeur général Mayor dit dans son mémorandum du 12/10/1999 ( Annexe 5) à M.Nasrawin :« Le Directeur généra a décidé de transférer M.Adnan Nasrawin avec son poste pour renforcer le Département de la paix ,des droits d l’Homme,de la démocratie et de la tolérance » cela veut dire qu’il lui notifie officiellement comme destinataire par son mémorandum du 12/10/1999 ,qu’il le transfère avec son poste établi auquel il lui a nommé le 9/6/1999 ( Annexe 1 )


D ) Il n’est pas possible de renforcer le département de la paix et des droits de l’homme durant deux mois et demi seulement, ( 12 octobre à 31 décembre 1999 ) comme le prétendu l’ administration de M.Matsuura. Cela n’est ni logique ni faisable ,surtout que cette période est tombée pendant la 30ème Conférence générale et la période de Noël où toutes les activités du Département étaient très réduites même arrêtées.


E ) Ces termes utilisés donc , dans le contenu du mémorandum du Directeur général du 12 octobre 19999 ( annexe 5 ) ,qui lui a été notifié comme destinataire ainsi qu’à 5 autres services concernés donnent certainement à en inférer que l’Organisation avait entendue lui notifier sa décision de le nommer à un poste établi de longue haleine, (du 9 juin 1999 ), au service du mandat des missions de la Culture de la paix,qui se perpétue jusqu’au mois de décembre 2010.

Il est à noter que les faits qu'a révélés M.Nasrawin,documents à l'appui,aux paragraphes 5 à 12 ter ci-dessus ,révèlent que le mémorandum du Directeur général Mayor du 9 juin 1999 ( annexe 1 ) était assorti des promesses orales et écrites de l'UNESCO et constituait bien au regard du droit administratif international une décision officielle de nomination à un poste établi



18 ) Nouvelle jurisprudence du Tribunal :

Suite à tous ces éléments qui précèdent, au N0 17 ci-dessus , M.Nasrawin demande de mettre en application en sa faveur la jurisprudence du Tribunal de l’OIT du 6 juillet 2005 dans le jugement N0.2473 (Affaire de Padirac) au considérant 7 qui affirme : 

« Le requérant pouvait se prévaloir d’une décision définitive liant l’administration par ce que communiqué dans les formes prévues ,cette communication pouvant également se faire sous une forme différente à condition que l’on puisse en inférer que l’Organisation avait entendue notifier sa décision au fonctionnaire» .

19 ) Le mémo du bureau du budget du 15-10-99 (annexe 6),confirme que le transfert de M.Nasrawin au Département de la Paix était avec son poste établi ,décidé « budgeted » dans le budget de l’UNESCO de deux ans :


Ce mémo du bureau du budget du 15/10/1999 ( Annexe 5 ) a suivi de deux jours seulement la décision du transfert de M.Nasrawin au Département de la Paix du 12/10/1999.

Ce mémo du budget confirme en nommant M.Nasrawin par son propre nom, que son transfert est sur un poste établi de deux ans, et qu’il est financé,pour deux ans ,comme tous les autres fonctionnaires de l’Organisation, dans le budget pour le biennium 2000/2001, puisque ce mémo affirme au 3eme paragraphe :

« As regards 30C/5 (Budget pour la période 2000 /2001 ) , a new post is budgeted under OPI, which may be transfered to SHS, effective 1 January 2000,in order to accomodate Mr.Nasrawin ».

Le terme utilisé dans le mémo du Bureau du Budget parle d’un poste « budgeted », pour M.Nasrawin dans le budget de l’UNESCO, c’est à dire décidé déjà dans ce budget.


20 ) Le Conseil d’Appel de l’UNESCO ( du temps de M.Matsuura ), confirme l’existence de ces 11 mémos du dossier et que M.Nasrawin a été bien nommé à un poste établi à l’UNESCO, uniquement pour ses mérites professionnels :

Le Conseil d’Appel de l’UNESCO avait affirmé dans son avis en date du 4 décembre 2000 concernant l’affaire Nasrawin au paragraphe 84 : «The several steps taken and memos issued leave no doubt that the decision (nomination of Mr.Nasrawin of 9/6/1999)had to be implemented »

Au paragraphe 79 de son avis le Conseil a affirmé aussi que M.Nasrawin a été nommé à l’UNESCO sur la base de ses mérites professionnels :

 « The décision of 9 june 1999 was not a décision subject to review by the Task Force for the appellant had been prposed a fixed term contract ,a decision taken much prior to 1 october 1999 and outside the scope of the review proposed by the Director general .The decision is fully justfied on merit and doesn’t have a trace of any excessor improper practice”.


Le Conseil d’Appel dénonce le comportement « incorrect » et « la confusion » de votre administration dans le dossier Nasrawin:

Le Conseil d’Appel qualifie le comportement de l'administration de l'ancien Directeur géénral Matsuura à l’ égard de M.Nasrawin « d’incorrect » en affirmant au même paragraphe 84 de son avis :

« The Appeals Board is therefore of the opinion that it is inccorect on the part of the Administration to proceed on the basis that the Director General's decision did not propose a fixed-term contract for two years (to Mr Nasrawin) ».


Le Conseil d’Appel ajoute dans son avis au paragraphe 83 :

« The Appeals Board notices that there is such confusion in ensuring the implemention of the Director-General's decision giving a two-year contract to the appellant, with effect from 1 July 1999. But such confusion should not prejudice the appellant.”



20 bis ) Le Président du Syndicat du Personnel de l’UNESCO:

Le Président du Syndicat du Personnel de l’UNESCO a confirmé aussi dans son attestation du 25 juin 2002 ( annexe 49 bis ) que la décision de nomination de M.Nasrawin à un poste établi le 9 juin 1999, n’était infirmée par aucune mesure suspensive,avec l’arrivée du Directeur général actuel M.Matsuura  en ces termes :


 « Le Bureau du Personnel de l’UNESCO et le Bureau du Budget ont reçu instruction du Directeur général ( actuel M.Matsurra )d’effectuer sans délai les nominations ,promotions et reclassifications décidées avant le 1er octobre 1999( Voir bulletin d’informations N0.1 du 15 décembre 1999 de l’Equipe spéciale ). Cette instruction s’appliquait à l’évidence à la nomination de M.Adnan Nasrawin au poste OPI-091 , décidée par le Directeur général par son mémorandum du 9 juin 1999 et confirmée par la Demande en vue d’un mouvement du personnel ( formulaire 169) ,signé par le Directeur OPI le 2 août 1999 ».

Dans sa note du 8 janvier 2004 ( annexe 61 ) : le Président du Syndicat du Personnel de l’UNESCO a affirmé :

« Le Directeur général est la seule autorité compétente en matière de nomination ».

Le Président du Syndicat du Personnel avait affirmé clairement que le mémorandum du Directeur général Mayor du 9 juin 1999( annexe 1 ) constituait bien une décision officielle de nomination de M.Nasrawin à un poste établi  :

«  Le mémorandum du 9 juin 1999 notifie une décision de nomination de M.Nasrawin prise par le Directeur général Mayor ,comme indiqué dans ledit mémorandum . Cette décision prise avant le 1er octobre 1999 aurait dû être mise en œuvre selon les instructions du Directeur général ( M.K.Matsuura ), communiquées à tout le personnel dans le bulletin du 15 décembre 1999 ».


Et le Président du Syndicat du Personnel de l’UNESCO d’ajouter :

« Par action ou par omission , un subordonné du Directeur général ne peut requalifier un acte de son supérieur hiérarchique . Ne pas avoir mis en œuvre la nomination de M.Nasrawin avec effet le 1er juillet 1999,violent par deux fois l’autorité constitutionnelle du Directeur général dont les instructions du 9 juin 1999 et du 15 décembre 1999( M.Matsuura ) évoquées ci-dessus sont restées lettre morte ».


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