Le Canard Enchaîné dénonce l'injustice de l'Unesco et les jugements "étranges" de l'OIT dans l'affaire Nasrawin


L'article du Canard Enchaîné du 13 juin 2012  sur l'affaire Nasrawin /UNESCO/Tribunal administratif de l'OIT (cliquez sur l'article pour le lire)


Cliquez sur la photo pour lire l'article du Canard Enchaîné sur l'affaire Nasrawin contre Unesco


Le journal français «  Le Canard Enchaîné »  en date du 13 juin 2012 relate  avec précision et pertinence le combat juste et persévérant que mène Adnan Nasrawin afin de faire valoir ses droits en commençant son article par cette phrase:  « Voilà plus de douze ans qu'Adnan Nasrawin, citoyen franco-jordanien, tente de faire réparer une injustice commise par l'UNESCO, qui a saccagé sa vie. ».

Le journal français évoque ainsi toute la légalité et la légitimité juridique de la nomination de Adnan Nasrawin à l'UNESCO en précisant qu'il a été recruté par le Directeur général de l'UNESCO de l'époque, l'Espagnol Federico Mayor, pour travailler dans le cadre du mandat onusien de la culture de la paix qui a été confié à l'UNESCO et à M. Mayor en sa qualité de Directeur général en exercice de l'Organisation, par les 8 résolutions de l'Assemblée générale de l'ONU et qui s'est perpétué jusqu'au mois de décembre 2010 : «  Jusqu'en octobre 1999, l'UNESCO est dirigée par l'Espagnol Federico Mayor qui  met alors la dernière main à l'organisation d'une campagne de promotion de la "culture de la paix" dans le monde. Pour cela il a recruté Nasrawin. La campagne doit se dérouler jusqu'en décembre 2010. ».

Le journal révèle clairement que le successeur de Mayor, le Japonais Matsuura a été à l'origine de l'éviction « brutale » de M. Nasrawin sous prétexte que le Directeur général voulait « caser d'autres collaborateurs ».

Le Canard Enchaîné a dénoncé les jugements du Tribunal administratif de l'OIT concernant l'affaire Nasrawin et les a qualifié « d'étranges ». Il a en outre précisé que ces jugements étaient  fondés sur l'omission des nombreux documents clés du dossier, qui prouvent la nomination incontestable de M. Nasrawin. Le journal n'oublie d'ailleurs pas de faire mention du fait que les mêmes juges ont jugé les trois jugements : « Nasrawin a été débouté à trois reprises par le Tribunal.  Les motifs invoqués par les juges (toujours les mêmes) : il n' y a pas de pièces prouvant son embauche. ».

Et le journal Français d'ajouter dans son  style satirique : «  Normal : les juges ont omis de prendre en compte de nombreux documents (mémorandums), pourtant fournis par le plaignant qui l'attestent sans aucune ambiguïté . Ils sont signés de Mayor lui-même et de plusieurs hauts fonctionnaires de l'UNESCO, qui certifient le recrutement et précisément la ligne budgétaire correspondante. ».

Le journal invoque les interventions du Directeur général Mayor auprès de l'actuelle Directrice générale, Mme.Bokova, pour défendre sa décision légale et légitime de nommer Nasrawin, et pour  dénoncer la décision de son éviction après son départ à l'issue de ses deux mandats: « En 2001 et en février 2012, Federico Mayor écrit à la nouvelle Directrice de l'UNESCO pour exprimer son incompréhension et réaffirmer la validé de sa décision. ».

L'hebdomadaire tourne en ridicule la posture adoptée par la Directrice générale de l'UNESCO en exercice en écrivant : « L'actuelle Directrice de l'UNESCO, dans sa réponse à son prédécesseur Mayor, concernant l'affaire Nasrawin, s'abrite derrière le jugement (étrange) des magistrats.».


Cet article dans le Canard Enchaîné résume les faits de l'affaire Nasrawin contre Unesco. D'une nomination claire et dans les règles de M. Nasrawin par le Directeur général Mayor, l'affaire s'est transformée sous le mandat du Directeur général Matsuura en masquerade juridique impliquant l'Unesco et l'OIT. Les jugements émis par le Tribunal de l'OIT sont, pour le moins que l'on puisse dire, "étranges", d'autant plus que les juges ont omis les documents clés du dossier pour se calquer sur la position défendue par l'Unesco. 

Aujourd'hui, la Directrice générale Bokova maintient une position absurde en refusant de prendre ses responsabilités. Elle est pourtant au coeur de l'affaire puisqu'elle représente l'Unesco aussi bien pour les affaires d'aujourd'hui que pour les affaires passées. En s'abritant derrière le comportement frauduleux de l'ancienne administration et des jugements de l'OIT, elle cautionne directement tous les scandales évoqués sur ce site, aussi bien l'omission des documents que la falsification de document officiel, le faux et usage de faux devant le Tribunal de l'OIT, la manipulation du Statut du Personnel de l'Unesco ainsi que de nombreuses fraudes.









L'UNESCO accusée de comportement discriminatoire, aggravé de falsification, de manipulation et violation de sa Constitution



M. Adnan Nasrawin,de nationalité française,a été victime d'une discrimination scandaleuse à son encontre,devant l'emploi dans la fonction publique internationale à l'UNESCO.


M.Nasrawin accuse le Directeur général de l'UNESCO, M.Matsuura d'avoir abusé gravement de ses fonctions,d'avoir falsifié,manipulé et violé sciemment l'article 4.3.2 du Statut du Personnel de l'UNESCO ( sa Constitution) en lui donnant une interprétation discriminatoire dans le but délibéré de l'évincer de cette manière scandaleuse de son travail de l'Organisation.


L'actuelle Directrice générale de l'UNESCO,Mme.Irina Bokova, a toujours refusé de regarder en face la vérité du comportement scandaleux et immoral de son prédécesseur, M.Matsuura dans l'affaire Nasrawin.


Le Tribunal administratif de l'OIT dans l'affaire Nasrawin s'en est tenu à la seule interprétation discriminatoire de l'UNESCO à l'article 4.3.2 du Statut du Personnel,ce qui confirme sa complicité avec l'Organisation et son manque d'équité, d'impartialité et d'indépendance dans cette affaire .


Du point de vue juridique et morale la Directrice générale de l'UNESCO,Mme.Bokova ne peut d'aucune manière se cacher derrière le Tribunal administratif de l'OIT,pour se dérober à sa responsabilité juridique et morale dans ce scandale commis par son prédécesseur,dans l'exercice de ses fonctions

Les faits,documents à l'appui qui révèlent que M.Nasrawin a été nommé par le mémorandum du Directeur géénral Mayor du 9 juin 1999 ( annexe 1 ) à l'UNESCO dans le cadre de l'article 4.3.2 du Statut du Personnel de l'UNESCO :
1 ) M.Nasrawin a révélé ci-dessous des faits essentiels ,documents à l'appui,confirmés par le Directeur général M.Mayor,qui confirment qu'il a été nommé par ce dernier ,en sa qualité de Directeur général en exercice de l'UNESCO,depuis 1997 et à un poste établi le 9 juin 1999 ( annexe 1 ) ,dans le cadre de l'article 4.3.2 du Statut du Personnel de l'UNESCO,qui était en vigueur jusqu'au 15 novembre 1999,sans passer par la procédure normale de recrutement et sans afficher son poste .
2 ) Le successeur du Directeur général Mayor ,M.Matsuura avait reconnu les prérogatives que donnait l'article 4.3.2 au Directeur général en exercice de l'UNESCO en écrivant dans sa duplique, devant le Tribunal administratif de l’OIT, en date du 30 juillet 2001, au paragraphe 28 et en réponse à ma réplique : «  L’article 4.3.2 du Statut du Personnel donnait au Directeur général de l’UNESCO le pouvoir de décider de nommer directement un candidat ,dont le profil correspond exactement au poste sans engager le processus de recrutement ».
3 ) Le successeur du Directeur général Mayor ,M.Matsuura avait reconnu officiellement dans sa sa duplique,qu'il avait nommé le porte parole de l'UNESCO dans le cadre de l’article 4.3.2 du Statut du Personne sans passer par la procédure normale de recrutement et sans afficher son poste en affirmant.

« C’est précisément le cas du porte parole (grade D-1 )dont le Directeur général ( M.Matsuura ) a annoncé le recrutement lors d’une session du Conseil exécutif et auquel le requérant (M.Nasrawin ) se réfère dans sa Réplique  »


4 ) Le DG.de l'UNESCO,M.Matsuura a falsifié, manipulé et violé sciemment le texte et l'esprit de l'article 4.3.2 du Statut du Personnel de l'UNESCO et lui a donné une interprétation discriminatoire afin d'évincer M.Nasrawin de son travail :

L'ancien Directeur général de l'UNESCO,M.Matsuura a abusé de ses fonctions et falsifié,manipulé et violé sciemment et d'une manière frauduleuse le texte et l'esprit de l'article 4.3.2 du Statut du Personnel de l'UNESCO,en prétendant au paragraphe 28 de sa duplique devant le Tribunal administratif de l'OIT,dans la première partie,que les prérogatives, que donnait l’article 4.3.2 du Statut du Personnel au Directeur général concernaient uniquement la nomination : « aux postes du directeur général adjoint, sous –directeur général ,cadre administratif ou directeur ».


5 ) Dans le cadre de sa mauvaise foi et dans sa volonté déterminée de traiter M.Nasrawin d'une manière discriminatoire et de casser l'égalité de sa chance devant l'emploi dans la fonction publique interntionale ,l'ancien Directeur général M.Matsuura a prétendu au paragraphe 28 de sa duplique devant le Tribunal : «  Ni la classe du poste de M.Nasrawin ( P 4 ),ni la nature de ses fonctions ne justifiaient sa nomination dans le cadre de l’article 4.3.2 du Statut du Personnel » .


6 ) Or le texte de l'article 4.3.2. du Statut du Personnel ,qui était en vigueur jusqu'au 15 novembre 1999 affirmait clairement ce qui suit:

« Dans toute la mesure du possible ,le Personnel  est recruté par voie de concours ».


7 ) On ne trouve donc nulle part dans le texte de l'article 4.3.2 du Statut du Personnel de l'UNESCO qu'il concernait uniquement ,comme l'a prétendu M.Matsuura « les postes du directeur général adjoint, sous –directeur général ,cadre administratif ou directeur ».mais le texte de cet article parle clairement du recrutement de tous les candidats au personnel sans exception de grade ou d'activités.



8 ) Donc,M.Matsuura a abusé de ses fonctions,a falsifié, manipulé et violé le texte et l'esprit de l'article 4.3.2 du Statut du Personnel et lui a donné une interprétation discriminatoire,dans le but délibéré de traiter M.Nasrawin d'une manière différente et détruire son égalité de chance devant l'emploi dans la fonction publique internationale.



9 ) Le comportement de l'UNESCO à l 'encontre de M.Nasrawin constitue un acte discriminatoire et inacceptable au regard de la Convention internationale, No.111 de l'OIT concernant la discrimination (emploi et profession ) dans son article 1 b :

Il est établi donc par ce qui précède ( aux paragraphes 4 à 8 ci-dessus ) que l'interprétation erronée et discriminatoire qu'a faite l'ancien Directeur général de l'UNESCO M. Matsuura de l'article 4.3.2 du Statut du Personnel de ,aggravée par le scandale de sa falsification et de sa violation du texte et de l'esprit de cet article avait pour but de traiter M.Nasrawin différemment que les autres fonctionnaires,afin de détruire son égalité de chance devant l’emploi dans la fonction publique internationale à l’UNESCO.


10 ) Ce comportement discriminatoire du Directeur général de l'UNESCO,M.Matsuura tombe sous le coup de la dénonciation comme discriminatoire entendue au sens de l’article 1 b de la Convention N0.111 de l’OIT ,qui dit clairement :

«  Aux fins de la présente Convention le terme « discriminatoire » comprend toute autre distinction , exclusion ou préférence ayant pour effet de détruire ou d’altérer l’égalité des chances en matière d’emploi ou de profession ».



11 ) Le Président du Syndicat du Personnel de l'UNESCO,la Ligue des droits de l'homme en France et l'ancien Directeur général de l'UNESCO M.Mayor,qui a nommé M.Nasrawin le 9 juin 1999 ( annexe 1 ) ont dénoncé le comportement de l'ancien DG de l'UNESCO, M.Matsuura à l'encontre de M.Nasrawin et confirmé son caractère discriminatoire au sens de l’article 1 b de la Convention N0.111 de l’OIT:




12 ) L'ancien Directeur général de l'UNESCO M.Matsuura a porté atteinte à travers l'affaire Nasrawin à l'honneur des Etats membres de l'organisation. Il a violé les articles 1 et 23 de la Déclaration universelle des droits de l'homme:





Confirmant sa partialité et sa complicité avec l'UNESCO dans l'affaire Nasrawin:

13 ) Le Tribunal administratif de l'OIT a adopté d'une manière totale,sans scrupules et en toute impunité, le comportement discriminatoire de l'ancien Directeur général M.Matsuura à l'encontre de M.Nasrawin devant l'emploi dans la fonction publique internationale.

Le Tribunal a fermé les yeux sur le scandale de falsification,de manipulation et de violation du texte et de l'esprit de l'article 4.3.2 du Statut du Personnel de l'UNESCO,commis par le même M.Matsuura pour faire passer son comportement discriminatoire.

Le silence du Tribunal sur ce scandale,participe à ce scandale.




14 ) Le Tribunal administratif de l'OIT a montré à travers l'affaire Nasrawin,qu'il était déloyal envers l'OIT dont il est l'organe judiciaire,dans le seul but de valider le comportement discriminatoire de l'UNESCO :

M.Nasrawin a révélé aux paragraphes 9 à 11 ci-dessus que le comportement abusif de l'UNESCO à son encontre devant l'emploi dans la fonction publique internationale était reconnu comme discriminatoire au sens de l'article 1 b de la Convention Internationale de l'OIT No.111.
Comme M.Nasrawin a révélé au paragraphe 13 ci-dessus que le Tribunal administratif de l'OIT a adopté et validé le comportement discriminatoire de l'UNESCO,qui a été reconnu discriminatoire au sens de l'article 1 b de la Convention Internationale de l'OIT No.111,donc il a été déloyal envers l'Organisation internationale du Travail ( OIT ),dont il est l'organe judiciaire ,dans le but de valider le scandale de comportement discriminatoire de l'UNESCO .
Cette déloyauté s'explique par la complicité du Tribunal avec l'UNESCO et qu'il était prêt à faire n'importe quoi pour le valider
Cette déloyauté entame la crédibilité et l'indépendance du Tribunal dans l'affaire Nasrawin


15 ) La responsabilité juridique et morale directe et totale de l'actuelle Directrice générale de l'UNESCO,Mme.Irina Bokova est engagée dans ce scandale.

Mme.Bokova est devant sa responsabilité de faire toute la lumière sur ce scandale immoral et inacceptable de son prédécesseur:


L'ancien Directeur général de l'UNESCO,M.Matsuura a commis le scandale de comportement discriminatoire à l'encontre de M.Nasrawin devant l'emploi dans la fonction publique internationale,aggravé par le scandale de falsification,de manipulation et de violation du Statut du Personnel ( la Constitution ) de l'UNESCO,dans l'exercice ses fonctions officielles,.

La responsabilité juridique et morale de l'actuelle Directrice générale, Mme.Bokova est engagée d'une manière directe et totale dans ce scandale.


M.Nasrawin est tout à fait dans son droit de demander à l'actuelle Directrice générale de l'UNESCO de faire toute la lumière sur ce scandale: Déterminer les personnes qui sont derrière ce scandale à l'intérieur de l'UNESCO et dire pour quoi le Tribunal administratif de l'OIT a validé sans scrupule et en toute impunité ce scandale commis par son prédécesseur dans l'exercice de ses fonctions.




16 ) Du point de vue juridique et morale la Directrice générale de l'UNESCO,Mme.Bokova ne peut d'aucune manière se cacher derrière le Tribunal administratif de l'OIT,pour se dérober à sa responsabilité juridique et morale dans ce scandale commis par son prédécesseur,dans l'exercice de ses fonctions :


L'actuelle Directrice générale de l'UNESCO,Mme.Bokova ne peut pas du point de vue juridique et morale se cacher derrière le Tribunal pour faire avaliser ce scandale,puisque la complicité manifeste et totale de ce Tribunal avec son prédécesseur ,M.Matsuura est établie au mépris de tous les standards de la justice ,de l'équité ,de l'impartialité et de l'indépendance de ce Tribunal. ( Voir aux paragraphes 13 et 14 ci-dessus )


Il en va dans l'affaire Nasrawin de la crédibilité et de l'honneur de l'UNESCO,que l'ancien Directeur général,M.Matsuura a transformé à travers l'affaire Nasrawin en une Organisation du système des Nations Unies ,qui a eu recours au comportement discriminatoire devant l'emploi dans la fonction publique internationale,aggravé par le scandale de falsification,de manipulation et de violation de son Statut du Personnel



Il en va à travers l'affaire Nasrawin de l'honneur des Etats membres de l'UNESCO,qui ont établi son Statut et qui sont les garants de son respect.