Lettre ouverte à Mme.Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO

Lettre ouverte à Mme.Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO

Honte à vous ,Mme. Bokova pour les scandales que vous avez étouffés dans mon affaire,qui salissent l'image de l'UNESCO et déshonorent le Tribunal de l'OIT
Par Adnan Nasrawin, Paris le 25.1. 2014

Voilà bientôt 14 ans que je me bats avec le soutien total et sans relâche de l'ancien Directeur général de l'UNESCO, M. Federico Mayor, contre les scandales et l'injustice, commis par votre prédécesseur, M. Koichiro Matsuura, dans une complicité totale et manifeste avec le Tribunal administratif de l'OIT, qui ont ravagé ma vie et celle de toute ma famille. Ces agissements commis par M. Matsuura dans l'exercice de ses fonctions engagent aujourd'hui d'une manière totale et directe votre responsabilité juridique et morale. Votre silence vous rend aujourd’hui complice.

Je vous accuse solennellement d'avoir validé et étouffé sciemment pendant votre premier mandat le comportement discriminatoire de votre prédécesseur, M. Matsuura, ainsi que celui du Tribunal administratif de l'OIT, à mon encontre concernant la perte de mon emploi dans la fonction publique internationale à l'UNESCO,en violation de deux articles 1 et 23 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.


Le comportement de votre prédécesseur, M. Matsuura, en complicité avec le Tribunal, à mon encontre a été dénoncé par la Ligue des droits de l'homme en France, par le Président du Syndicat du Personnel de l'UNESCO, par l'ancien Directeur général de l'UNESCO, M. Federico Mayor et par les médias, comme un acte discriminatoire à mon encontre, au regard de la Convention internationale, No.111 de l'Organisation internationale du Travail (l'OIT), concernant la discrimination (emploi et profession ) dans son article 1 b.


Il est à rappeler que l’article 1 b de la Convention internationale No.111 de l’OIT  dit clairement :
«  Aux fins de la présente Convention le terme « discriminatoire » comprend toute autre distinction, exclusion ou préférence ayant pour effet de détruire ou d’altérer l’égalité des chances en matière d’emploi ou de profession »

Je vous accuse solennellement d'avoir étouffé et validé pendant votre premier mandat, le scandale d'abus de pouvoir de votre prédécesseur, M. Matsuura, avec le Tribunal administratif de l'OIT. Ces derniers ont donné à l'article 4.3.2 du Statut du Personnel de l'UNESCO - qui était en vigueur jusqu'au 15 novembre 1999 - une interprétation fallacieuse, discriminatoire, erronée et maligne, afin de faire passer leur comportement discriminatoire à mon encontre devant l'emploi dans la fonction publique internationale.


Je vous accuse, avec des preuves matérielles et déterminantes, d'avoir abusé de vos fonctions et d'avoir validé et étouffé, sans scrupules et en toute impunité, pendant votre premier mandat, les scandales de falsification d'un document budgétaire et de production d'un faux et usage de faux, commis par votre prédécesseur, M. Matsuura ,dans l'exercice de ses fonctions, dans une complicité manifeste avec le Tribunal administratif de l'OIT. Ces agissements frauduleux ont conduit à m'évincer d'une manière illégale et frauduleuse de mon travail à l'UNESCO et ont par la suite ravagé à jamais ma vie et celle de toute ma famille.


M. Federico Mayor en sa qualité de Directeur général de l'UNESCO, lors des faits de mon dossier, auteur de mes nominations successives à l'UNESCO depuis 1997 et auteur du budget de l'UNESCO du 30 C/5 pour le Biennium 2000/2001, a révélé dans son mémoire qu'il vous a dressé le 17 décembre 2013 que le tableau budgétaire qu'avait produit son successeur, M. Matsuura, pour m'évincer de mon travail, sous prétexte que mon poste n'était pas dans le budget de l'UNESCO du 30 C/ pour le Biennium 2000/2001 « contrevient à la vérité ». Ceci sous-entend clairement qu’il était faux et usage de faux,commis dans mon affaire par M.Matsuura
Je vous accuse, Madame la Directrice générale de l'UNESCO d'avoir validé et étouffé pendant votre premier mandat le scandale de la complicité manifeste et avérée entre votre prédécesseur M. Matsuura et le Tribunal administratif de l'OIT, qui ont violé et bafoué sans scrupules et en toute impunité, mes droits fondamentaux, notamment mon droit de la défense et du jugement équitable

Je suis en possession des preuves matérielles et déterminantes, qui révèlent que le Tribunal administratif de l'OIT, sous la pression de votre prédécesseur M. Matsuura, a ignoré sciemment dans la procédure écrite de mon affaire, les 11 mémos de mon dossier et m'a privé ainsi de mon droit de défendre ma cause dans la procédure écrite en invoquant ces 11 mémos essentiels et déterminats dans on affaire avec l’UNESCO.

Il est avéré que le Tribunal, dans une complicité totale avec votre prédécesseur, M. Matsuura avait rejeté mes demandes d'organiser un débat public et oral sur mon affaire, qui est reconnu par la jurisprudence du Tribunal et par son statut. Il m'a ainsi privé de mon droit de défendre ma cause par ce débat public et oral, qui constitue selon l'article 10 de la déclaration universelle des droits de l'homme le fondement d'un jugement équitable.

De surcroit, M. Federico Mayor n'a pas été entendu par le Tribunal alors qu'il avait proposé à deux reprises de témoigner devant lui et de démontrer la légitimité de sa décision de me nommer à un poste établi le 9 juin 1999, avec mon droit protégé de le revendiquer jusqu'au mois de décembre 2010 au moins.
Pour toutes ces raisons, les jugements du Tribunal de l'Organisation Internationale du Travail en ma défaveur n'ont aucune légitimité juridique et ne peuvent se prévaloir de l'autorité de la chose jugée.

Quelle honte pour vous en votre qualité de Directrice générale de l'UNESCO,Organisation reconnue comme la conscience de l'humanité et championne de la défense des droits de l'homme, de vous abriter derrière les jugements rendus par le Tribunal administratif de l’OIT qui sont fondés sur la violation de mes droits fondament commis par votre prédécesseur M.Matsuura ,dans la complicité avec le Tribunal administratif de l'OIT,que vous avez étouffés par votre silence coupable et complice.

Je demande avec les personnalités qui ont soutenu mon combat: M. Federico Mayor, M. Stéphane Hessel, ancien Ambassadeur de France, M. Michel Rocard, ancien Premier Ministre de France, M. Noël Mamère, Député à l'Assemblée nationale, M. Pierre Lafrance, Ambassadeur dignitaire de France,M.Francis Lamand ,Avocat international,M.Antoine Basbous ,Directeur de l'Observatoire du Monde arabe,M.Arash ,juriste,éditeur,Me Maurice Buttin ,Avocat honorraire et d'autres personnalités, la constitution immédiate d'un audit international de vérité et de justice, extérieur et indépendant, pour examiner mon affaire et me rendre justice .

J'exposerai devant cet audit toutes les preuves en ma possession, qui confirment les scandales et l'injustice commis dans mon affaire,par votre prédécesseur, M.Matsuura ,dans la complicité avec le Tribunal et que vous avez étouffés pendant votre premier mandat d'une manière indigne d el'UNESCO et en contradiction avec le serment ,que vous avez prêté devant les représentants de 195 Etats membres de l'Organisation le 18 novembre 2013.

Adnan Nasrawin